Rixme

[DeletedUser18441]

Heure tardive d'aller pieuter,
Parviendrais-je à ne point tarder ?
Ou plutôt écrire toute la nuit ?
Face à des écrivains avertis.

 

[DeletedUser]

De tous ces écrivains avertis,
Je suis sans doute le moins aguerri,
Pardonnez ma jeunesse,
Elle n'est que faiblesse.

 

[DeletedUser18441]

Est-ce la fatigue ou as-tu oublié ?
Le principe du jeu ?
Ne t'en fais pas, tu es pardonné,
Tu peux aller sommeiller heureux.

 

[DeletedUser]

Que nenni ! Ce n'est ni la fatigue ou l'oublie,
Mon esprit me tourmente, et s'éveille ma maladresse,
Je suis mort de chagrin, j'ai besoin de tendresse,
Cupidon ma planté une flèche brisée je ne sens plus la vie.

 

[DeletedUser18441]

(- Commencer son premier vers avec le ou les derniers sons de son interlocuteur)

 

[DeletedUser25679]

Visiblement ce jeune étourdi,
désorienté et pressé d'aller au lit,
en a oublié le principe du jeu
Demain j'en suis certaine il fera mieux

 

[DeletedUser18441]

Yeux arrivant à la bouche,
Il avait sûrement un voyage,
Avec ses valises sous les cils louches,
Aller j'arrête avec ça, on peut tourner la page.

 

[DeletedUser]

Et lape à genou, ô mon esprit si critique,
Ces flaques d'imaginations rachitiques.
Des reprises de rimes si pauvres et si faciles...
Faites un effort, sortez des chemins tranquilles

 

[DeletedUser18441]

Que tu me dises cela mon Wervel,
Te rend encore plus belle (<3),
Hélas mon cerveau n'est pas réglé littéraire,
D'ailleurs je m'éclipse et laisse ma place à nos compères.

 

[DeletedUser]

On perd en qualité poétique, ce qu'on gagne en activité ;
Nos pères dans leur sagesse empirique, nous ont appris à respecter
Ses pairs, quel que soit leur doigté. Car c'est dans l'allégresse
Des paires nouvelles d'amitié, que les plus beaux échanges naissent.

 

[DeletedUser38192]

N'est ce pas un bel échange que nous avons là?
Mais ce très beau discours me rend bien las.
C'est donc sur cette note que je vous laisse,
Car je sens venir en moi une grande mollesse.

 

[DeletedUser]

Mot laid est-ce ? Eh, les maux
Qui me tourmentent
C'est cette douloureuse attente
Des vers du poète d'eau

 

[DeletedUser]

Etaient d'autant plus attendues
Les plumes si jeunes et tendues
Qui, malgré leur jeune maladresse,
Auraient pu développer leur adresse

 

[DeletedUser]

Dressez-vous, qui au sein du cercle êtes assis ;
Attendiez-vous le temps du printemps ? Le voici !
Il serait malheureux que ce sujet se meure :
Aussi suis-je bon prince et vous laisse cinq heures.

 

[DeletedUser]

Est-ce un choeur de poètes prolifiques et fidèles
Qu'il faudrait pour tuer l'apathie, faisant fi d'elle ?
De mon coté, je prends le pari, par une orgueilleuse frime,
De reprendre par trois les dernières syllabes de vos rimes.

 

[DeletedUser]

Dévore, immorale âme, et puisses-tu t'étouffer !
Ne soit pas si gourmand et calme tes bouffées,
N'est-ce pas audacieux de lancer ce pari ?
L'eau de notre moulin est rare et se tarie.

 

[DeletedUser42196]

T'arrivera-t-il Jahl, de trouver adversaire,
Digne d'autant d'ardeur, que tes alexandrins.
Avec tes hémistiches, sonnant tellement claires,
Contre un si beau talent, je ne suis sûr de rien.

 

[DeletedUser18441]

Rien ne va donc plus sur ce petit sujet,
Est-ce la flemmardise ou le rejet,
De ces valeureux écrivains,
Qui à présent ne se passent plus la main ?

 

[DeletedUser]

Invincible paresse sans doute,
Motive le désintérêt de l'exercice ;
Ou bien ce que les jouteurs redoutent,
C'est qu'un meilleur rival entre en lice.

 

[DeletedUser]

L'entrant lisse toujours ses manières,
L'antre accueille ses premiers vers.
C'est la suite qui pose problème,
Lorsque la qualité laisse blême.