Fantasie, La Légende de Daistyas

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DeletedUser22852

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Chapitre 5: Départ en campagne​


C'était un grand jour pour Daistyas.
Le vieillard n'était pas venu pour une simple visite, il était venu délivrer les ordres de l'Empereur. La Meute de Loups allait se mettre en marche vers le nord, là-bas les barbares d'Alchée résistaient aux armées de l'Empire.
Daszt en avait perdu l'idée d'interroger le vieillard, les préparatifs exigeaient toute son attention en tant qu'Alpha de la Meute.
Daistyas, lui, avait l'esprit ailleur. Les derniers événements inexplicables rendaient son départ vers le front très lointain. Hélas, toutes ses demandes pour parler au vieillard étaient refusées.
Pour s'occuper et s'empêcher de penser Daistyas partit aider Veya a empaqueter médicaments, linges, herbes et autres ustensiles nécessaires à sa médecine. Il ressentait toujours pour elle une attirance qu'il ne s'expliquait pas. Et pourtant il ne ressentait aucune gêne à se retrouver auprès d'elle, au contraire il avait l'impression de l'avoir toujours connu et qu'il y avait entre eux une complicité inébranlable.

Le lendemain, la compagnie partit, avec a sa tête ce fameux vieillard qui hantait les pensées de Daistyas. A sa grande surprise Nym le maître d'arme était resté au camp d'entraînement.

La hiérarchie en place amusa rapidement Daistyas. Lorsque le vieillard donnait un ordre le Loup a qui l'ordre était adressé se tournait aussitôt vers Daszt qui approuvait l'ordre d'un signe de tête. Ce manque d'autorité ne sembla pas chagriner le vieillard pour autant, de toute manière il n'avait pas la carrure pour se faire obéir d'une compagnie...
Il était gras, court sur pattes, frileux, et sa voix était fluette. Il ne semblait pas non plus être un soldat, il n'avait pas d'épée, et son équilibre semblait précaire pour qui savait regarder. Par contre son œil malicieux et ses douces paroles démontraient une certaine intelligence de sa part.

Le voyage vers le nord devait durer deux longs mois, d'une monotonie étouffante. Daszt criait ses instructions par ci par là mais ne s'avéra pas très bavard. Veya se tenait à ses côtés, le vieillard ensuite. A tout moment Daszt aurait pu lui poser des questions, ces questions qui hantaient l'esprit de Daistyas, mais il n'en fit rien.

_Pourquoi fixes tu le vieil homme de la sorte ? Questionna le Loup Tyron au douzième jour de voyage.

_Il n'est pas guerrier, il n'a pas l'esprit d'un meneur, il n'a pas sa place en campagne. Alors pourquoi nous mène-t-il au front ?

_L'homme s'appelle Houmer, c'est l'un des plus grands magiciens de l'Empire. Mener des hommes il ne sait pas faire, épée en main il ne vaut pas mieux que ma grand-mère et pourtant ses exploits pourraient faire pâlir Ichmir lui-même ! Les légendes racontent qu'il aurait ensorceler le Roi Drachim, celui-ci aurait alors céder son Royaume à l'Empire sans contrepartie et sans aucune effusion de sang. C'est aussi Houmer qui a trouvé la faille dans la forteresse imprenable de Telnbarmarck ! Nous aurons besoin de lui pour vaincre Talin, le détenteur de Zarag.

_Et qui est ce Talin ?

_Tu es vraiment écervelé ! Heureusement que ta dextérité est plus affinée que ta culture sinon j'aurais honte de marcher à tes côtés... Talin est le chef des Alchéens, mais c'est surtout le détenteur de Zarag. L'épée est plus légendaire encore que l'homme... D'après les Légendes l'épée fut maudite par l'Ange de la Mort lui-même, depuis que l'épée a été créé ses possesseurs successifs ont tous connu la gloire avec... avant de la payer de leur vie... C'est le marché, lorsqu'on manie cette épée on devient un puissant combattant quelques temps, avant de mourir au combat. Tous les soldats de l'Empire craignent cette épée mais nos ennemis sont assez fous et désespérés pour s'en servir... Talin ne fait pas exception et notre victoire dépendra de l'Ange de la Mort: s'il décide de réclamer son dû pendant la bataille alors nous gagnerons, sinon Talin nous écrasera avec Zarag...

_Comme toujours mon ami... Le destin choisira pour nous, mais quel que soit son choix j'ai hâte de rencontrer l'Ange de la Mort !

_On pourra peut être faire quelque chose de toi finalement...

Daistyas s'aperçut vite que Tyron adorait les mythes et les légendes. Et l'écouter raconter toutes ces histoires fantasques faisait passer le temps et rendait le voyage plus agréable...

Les jours passants, le froid se fit de plus en plus pressant. Sur les monts avoisinants les Loups pouvaient voir de la neige. C'était la première fois que Daistyas voyait cette eau solide, c'était pour lui un spectacle qui méritait autant de déplacement.
Très vite, comme des gamins en bas âges, les Loups comprirent que la neige était un jouet naturel. Aussi Daszt devait sans cesse les rappeler à l'ordre lorsque les soldats s'aventuraient dans la tortueuse tentation de la bataille de neige.

Après ce qui sembla à Daistyas être une éternité la compagnie arriva à destination. Les soldats purent voir de loin les catapultes et quelques trébuchets qui bombardaient la citée cible. Autour s'entassaient plusieurs milliers d'hommes qui dressaient un campement, prêts à tenir un siège...
 
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DeletedUser

Guest
"Alpha de la Meute. "
Le loup alpha n'a t-il pas droit de cuissage sur les femelles de la meute ? :eek:

"des plus grands magicien" magiciens
"Mené des hommes" mener
"Et l'écouter raconté" raconter
"s'entassait plusieurs milliers d'hommes" s'entassaient

Plein de nouveaux noms et des légendes, l'histoire s'épaissit on rentre dans le vif du sujet n_n
 

DeletedUser22852

Guest
Texte corrigé, merci beaucoup Ombre ;)

"Le loup alpha n'a t-il pas droit de cuissage sur les femelles de la meute ?"
Non pas dans cette meute là :p


"Plein de nouveaux noms et des légendes, l'histoire s'épaissit on rentre dans le vif du sujet n_n "

En effet ce chapitre est clef et installe un changement de situation puisque Daistyas arrive enfin au front et que d'autres persos commencent leur entré^^
 

DeletedUser22852

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Chapitre 6: Joyeuse Bataille


L'armée impériale avait attendu les renforts pour lancer la charge. Après une journée de repos les Loups et les autres compagnies chargèrent la citée.

Catapultes et trébuchets avaient ouverts de multiplies brèches dans lesquels les soldats s'engouffrèrent, prêts à distribuer les coups et semer la mort.

Daszt mena les Loups à la bataille, Houmer le vieillard et Veya étaient restés en retraits, trop précieux pour être envoyés en premières lignes. Aux côtés de Daistyas se tenaient Tyron le conteur et Phil le cuisinier. Daszt, lui, n'avait aucun Loup a ses côtés, il était seul devant et exigeait une cadence infernale pour pouvoir être suivi.

D'autres compagnies étaient entrés avant les Loups, le sol regorgeait déjà de cadavres et les Alchéens avaient battus en retraite, se réfugiant dans un temple en citée haute.
Les premières compagnies avaient été repoussés et tenaient positions en attendant les retardataires.

La Meute arriva très vite à leur hauteur mais Daszt ne s'y attarda pas. Il continua dans sa lancée, fonçant vers l'église à moitié détruite. Très vite des flèches volèrent depuis celle-ci, emportant aux passages des frères d'armes.
Les autres compagnies suivirent les loups, désobéissant ainsi aux ordres mais peu importait puisque c'était pour aider la compagnie favorite de l'Empereur lui-même.

Daszt, premier entrer dans le temple fit gicler le sang très vite. Il égorgea un soldat, transperça l'estomac d'un autre et coupa la jambe d'un troisième. Puis il fonça vers les archers en panique.
Dans la Meute toute formation de combat était proscrite, on les surnommait parfois la compagnie barbare. La Meute créa très vite un jolie chaos à l'intérieur du temple, forçant ainsi les Alchéens à oublier l'idée d'une bataille rangée.
Tranchant, transperçant, coupant, martelant... Daistyas avança le plus vite qu'il pût pour rejoindre Daszt et lui prouver qu'il pouvait être son égal. Il distança très vite Tyron le conteur et Phil le cuisinier.

_Où es tu Talin ! S'écria une voix dans le temple que Daistyas reconnu comme étant celle de Daszt. C'est pour toi que je suis ici !

Mais personne ne répondit à son appel. D'un autre côté Daistyas comprit très vite qu'il n'y avait plus personne pour y répondre.
Ce dernier combat n'avait pas été très long. La dernière poche de résistance venait d'être massacrée par les Loups.

Les compagnies s'organisèrent déjà pour le pillage de la citée et le partages du butin.

Daszt quant à lui fulminait de ne pas avoir pu affronter Talin.

_Ce fils de chien n'est même pas venu ! Jura Daszt. C'est ce bâtard sans couilles qui prétend être le meilleur guerrier du monde !

En marchant dans le temple à la recherche d'éventuels rescapés Daistyas aperçut le cadavre de Phil, «dommage se dit il, il cuisinait bien».

Très vite les médecins affluèrent dans la citée à la recherche de vies à sauver. Les soldats, eux, pillèrent la ville. Ils emportèrent les objets ayant une quelconque valeur, de la nourriture, de l'eau, des chevaux et des esclaves.

Daistyas ne fit pas exception, il pilla les maisons et rassembla les nouveaux esclaves. Parfois le ton montait entre les soldats mais l'épée ne fut jamais tirer.

Daistyas entra dans une maison mais d'autres soldats l'avaient déjà dévalisés. Il s'apprêtait à partir lorsqu'il entendit des cris que quelqu'un tentait d'étouffer. Tirant l'épée Daistyas alla voir.
Dans la chambre trois soldats violaient une Alchéenne. Plus elle se débattait et plus ils la frappaient.

_Tu veux venir t'amuser avec nous ? Demanda l'un d'eux à Daistyas.

Daistyas ne répondit pas. Des bribes d'images prenaient naissance dans sa tête. Il vit un petit enfant caché dans une trappe. L'enfant semblait effrayé et en colère aussi. Pourtant il ne bougeait pas, il ne pouvait pas bouger. L'enfant entendait des bruits a proximité. De petits cris similaires a ceux de cette pauvre Alchéenne. Daistyas ne sut pas si les rires qu'il entendait provenait des soldats en face de lui ou de ce rêve avec l'enfant. Il ne savait pas qu'elle était la femme qui criait, l'Alchéenne ou la femme de son rêve.
La seule chose dont il était certain, c'était que ces cris lui étaient insupportable.

Daistyas bondit alors en avant et décocha un jolie crochet du droit à l'un des soldats. Surpris, les deux autres ne réagirent pas tout de suite. Daistyas continua alors sur le même soldat. Il le frappa de toutes ses forces, il lui cogna la tête contre le mur, puis contre le sol.
Les deux autres réagirent enfin. Ils l’attrapèrent et le plaquèrent au sol. L'Alchéenne profita de la cohue pour s'enfuir.

 

DeletedUser

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"premier entrer" entré

Quel dommage que les héros soient trop prudes pour profiter des bonnes choses, comme les esclaves et les femmes n_n A chaque fois ils défendent la veuve et l'orphelin roooh.

Joli récit de bataille, la ville est sacrément vite tombée.
 

DeletedUser

Guest
Je viens de lire tout les chapitre, ouf ;)
histoire très bien écrite, mais pour le dernier chapitre je pense que tu aurais pu étoffer un peu la bataille, car j'ai eu du mal à me l'imaginer.

Sinon je trouve bizarre le personnage de Phil, le cuisinier qui apparait on ne sait pas trop pourquoi pour mourir juste après, mais rien de dramatique:p
 

DeletedUser22852

Guest
Oh, ça fait longtemps que je ne me suis pas penché sur ce récit^^ Merci pour ton commentaire Skeern, ça me rappelle que j'ai du boulot ici^^

Pour la bataille, en effet je ne m'y suis volontairement pas attardé. C'était peut être un tord^^

Et pour le cuisinier il n'avait pas un grand rôle^^ Je l'ai placé pour étoffer un peu ce monde (qu'en relecture je trouve un peu vide^^), pour éviter qu'on est l'impression que la Meute ne se compose que de Daistyas, Daszt et Veya^^
 

DeletedUser

Guest
Je plussois mes prédécesseurs, le récit est intéressant et bien écrit, toutes les critiques constructives ont été faites, alors il ne te reste plus qu'à t'y remettre pour nous offrir la suite :)
 

DeletedUser22852

Guest
Désoler pour cette très longue attente^^ En espérant que vous aurez moins de mal à en reprendre la lecture que je n'ai eu de mal à en reprendre l'écriture. Voici un chapitre assez court mais crucial pour la suite alors lisez le avec attention^^

Chapitre 7: La Mission de Daszt.


Daszt entra dans la tente de Daistyas. Le fier guerrier Daszt avait délaissé ses armes et son équipement de campagne pour une simple tunique de nuit bleue foncée. Ses gestes étaient moins assurés que d'habitude mais son expression grave montrait à Daistyas que c'était en tant que supérieur qu'il venait.
_Tu as eu une altercation avec un autre soldat, un tel comportement est formellement interdit. S'expliqua Dastz
_De tous les hommes auxquels je m'en suis pris c'est bien celui-ci qui doit s'estimer le plus chanceux.
_Je pense que c'est plutôt toi le chanceux. L'autre homme a connu le fouet pour cette histoire et Houmer voulait que j'applique la même sentence pour toi.
_C'est Houmer qui décide non ? Alors pourquoi n'as tu pas de fouet ?
_Je t'en prie, Houmer n'est rien pour les Loups. Les Loups n'ont qu'un Alpha et cet Alpha c'est moi !
_Et serais tu plus doux que le sénile ?
_Je suppose... Puisque j'en appelle à ma verve pour te secouer le cœur et non à mon fouet pour te meurtrir le corps. Qu'as tu contre le viol ? Après une bataille éreintante chacun à le droit de se détendre un peu, non ?
_Oui, ça je le comprends...
_Alors est ce que tu veux la fille ? Si c'est pour ça je peux te l'arranger...
_Non !

Daistyas détourna le regard de celui de Daszt. Il savait que celui-ci ne pouvait comprendre cette réaction. Comment l'aurait il pu alors que Daistyas lui même ne l'avait pas comprise ?

_J'étais sous pression, mentit Daistyas, avec Talin, Zarag, cette première bataille... Je n'ai pas réussi à contrôler mes émotions. Mais ça n'arrivera plus Daszt, je te le promets.

A l'évocation de Talin et Zarag l'expression de Daszt avait changer. Son visage s'était durci et il lâcha Daistyas du regard. Apercevant ce changement, Daistyas en profita pour dévier de sujet.

_Pourquoi souhaites tu tellement vaincre Talin ? Son épée est légendaire, il a accompli des exploits et après ? Si les légendes sont vrais Talin mourra de lui-même pour avoir manier Zarag. Le pourchasser est une perte de temps, il n'y a aucune gloire à vaincre un condamné. Si tu tues Talin les bardes chanteront cette effroyable malédiction, pas ton triomphe.

_Ce n'est pas Talin que je pourchasse, mais Zarag. Talin n'a pas grande importance...
_Quoi ?
_Ce que je vais te révéler, peu d'hommes en ont connaissance. Je ne suis pas venu ici pour vaincre les Alchéens ou je ne sais quel autre faction rebelle qui finira de toute manière par s'éteindre. Je suis ici par ordre de l'Empereur afin de récupérer Zarag coûte que coûte. Aux yeux de l'Empereur, cette épée est la plus grande menace que ce monde porte.
Cette épée fut forger par les Puissances eux mêmes, par les créateurs de toutes choses, et a été donné à la lignée Zarag, d'où le nom de l'épée. La lignée devrait alors maintenir les lois des puissances, et assuré ainsi la domination de ceux ci sur les Hommes. Mais par chance l'Empire se dressa contre la famille Zarag et obtint gain de cause. L'Empire tua le détenteur de Zarag ainsi que toute sa progéniture. La victoire semblait total lorsque le général qui détenait alors l'épée, un cadeau que lui avait fait l'Empereur, découvrit à ses dépends la malédiction que tu connais. Tous les détenteurs de Zarag qui se succédèrent alors, moururent peu de temps après leur acquisition, l'utilisation de l'épée leur ayant entre temps apporter d'innombrables victoires. D'après l'Empereur, Talin mourra bientôt et le possesseur de Zarag changera. Comme tu peux t'en douter l'Empereur ne souhaite pas qu'un autre de ses ennemis ne récupère Zarag, c'est pourquoi il m'a envoyé pour devenir le prochain détenteur de l'épée.
_Mais tu mourras !
_Ce n'est...

Daszt s'interrompit en entendant des hommes s'approcher. Tout le camp semblait s'agiter dehors. Tyron passa alors sa tête dans l'ouverture de la tente.

_Talin a été découvert ! Accompagné d'une très faible escorte il se dirige vers le sud. Houmer commence à organiser la traque.

_Pas le temps pour ces gamineries de préparatifs ! S'exclama Daszt. Vas nous chercher des armes Tyron, nous partons sur le champs !

 
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DeletedUser

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Un peu de fond avec l'histoire de l'épée n_n

Je suppose que Daszt va prendre l'épée et être maudit, ou bien c'est Dais qui va la prendre à sa place pour le sauver, puis il va se souvenir de ce que l'empire lui a fait et va se retourner contre lui pour se venger ? ^^
 

DeletedUser22852

Guest
C'est plus ou moins ça Famine^^ L'inévitable devait bien arriver^^

Chapitre 8: Talin​


Daszt, Tyron et Daistyas couraient dans la neige qui tombait et s'épaississait au gré de leur ascension. Leur corps se meurtrissant alors que les degrés tombaient. Des traces encore fraîches montraient le chemin aux trois guerriers de l'Empire mais les grands arbres de la forêt de Télénor les empêchaient de voir Talin et son escorte.
Pourtant l'homme était tout proche, il s'était assis sur un rocher au milieu des arbres et attendait. Il portait un manteau de fourrure et un pantalon en cuir, il avait une longue barbe brune et des cheveux longs et bouclés de la même couleur. Zarag était attaché sur son dos. L'homme du Nord, était entouré de quatre autres soldats. Une escorte, certes faible, mais il s'agissait des seuls hommes auxquels Talin faisait entièrement confiance.

Bientôt, Daszt, Tyron et Daistyas virent Talin et son escorte. Les deux groupes se trouvèrent face à face. Daszt serrant les dents, les yeux écarquillés, prêt à fondre sur sa proie. Et Talin, assis sur son rocher, le sourire aux lèvres.
Pris de surprise, les soldats de l'Empire ne foncèrent pas sur leurs ennemis comme ils l'avaient prévus. Ils restèrent figés, observant cette scène imprévu, d'un ennemi en fuite les attendant sur un rocher.

_J'ai faillis attendre. Souffla Talin.
_Je te tiens... jubila Daszt. Je vais te tuer au nom de l'Empereur, Talin, et grâce à Zarag je pourrais vaincre les derniers ennemis de l'Empereur et le monde sera enfin unifier.
_Tu veux Zarag ? Viens chercher l'épée, viens te mesurer à un homme du nord.

Daszt mit enfin la main sur la poignée de son épée. Mais au moment de dégainer, alors qu'il voulait retirer son épée de son fourreau, il ne se passa rien. Le guerrier n'arriva pas à tirer son épée au clair. Son arme resta bloquer dans son fourreau, il lui était impossible de s'en saisir. Le gel apporté par le froid et la neige avait fait son office.
Tyron et Daistyas essayèrent à leur tour mais n'y parvinrent pas.
Les hommes du nord, eux, réussirent à dégainer leurs épées, une graisse étrange dégoulinant le long de leur lame.

_Pathétiques soldats, écervelés de l'Empire. Et c'est ça qui veut dominer le monde ? Des guerriers vaincus par le froid et la neige ? Se moqua Talin.

Daszt passa alors à l'action. Il fonça sur les quatre soldats de l'escorte. Il frappa à la tempe le premier qu'il trouva, surpris, celui-ci n'esquissa pas le moindre geste avant de s'effondrer au sol. D'un front kick il repoussa un autre soldat avant d'en attraper un troisième par la taille et de l'amener au sol. Daistyas et Tyron réagirent enfin et empêchèrent le quatrième d'intervenir en le saisissant.
Hélas le deuxième n'avait été que repousser, munis de son épée il abattit sa lame sur le dos de Daszt. Celui-ci se retourna pour frapper son agresseur. Son poing trouva le plat d'une lame puis sa tête une botte. Le coup de pied sonna Daszt qui tomba inconscient dans la neige.
Le soldat plaça alors sa lame sous le coup de Daszt et se tourna vers Daistyas et Tyron. Entre temps ceux ci avaient assommés le quatrième guerrier de Talin.

_Je ne compte pas vous tuer, détendez vous. Assura Talin. Mais si vous m'y obligez, votre ami fougueux mourra.

Puis Talin fit un signe de tête a ses deux soldats encore conscients et ils s'approchèrent de Daistyas et Tyron. Ceux-ci n'entreprirent rien de stupide, sachant que deux soldats désarmés ne pourraient rien contre ces trois hommes du nord armés.
Tyron fut alors assommé d'un coup de pommeau à l'arrière du crâne. Mais Daistyas, lui, ne fut pas frappé.

_Voilà, enfin seuls. Déclara Talin. J'ai eu du mal a organisé ce tête à tête Daistyas, hélas le temps nous manque pour que je t'explique tout en détail. Sache juste que je te connais plus que tu ne te connais toi-même. Aussi, si tu veux que tes amis vivent, tu vas m'écouter attentivement sans m'interrompre et tu ne tenteras rien de stupide. As tu compris ?
Daistyas acquiesça d'un signe de tête tout en réfléchissant à un moyen de se tirer de cette mauvaise passe.
_Comme tu le sais je suis Talin, détenteur de Zarag et souverain des Alchéens. Mais sais tu qui tu es jeune orphelin ?
_Je suis un soldat de l'Empire et ma mission est de vous tuer ! Cracha Daistyas.
_C'est vrai. Confessa Talin. Et la mission qui m'a été confier est de t'apprendre que tu es aussi bien plus que ça. Je sais que tu ne me croiras pas, ou que tu ne comprendras pas. Mais à partir de maintenant tu ne dois plus m'interrompre.
Tu es un Zarag, le descendant d'une noble famille exterminée par l'Empereur. Ta famille a été désignée pour recevoir l'épée Zarag, un cadeau des Puissances visant à protéger les hommes de leur pire ennemi: eux-mêmes. Par cet objet le détenteur de Zarag obtient la puissance nécessaire pour assurer la protection des hommes et pour les guider vers le chemin de la paix.
Ta famille et elle seule s'est révélée être assez pure et bonne pour pouvoir assumer ce destin. C'est pourquoi tous les autres hommes qui détiendront Zarag devront mourir en servant le destin de l'épée.
Tu aurais dû mourir en même temps que tes parents mais par je ne sais quel miracle tu es encore en vie, la magie de Zarag t'y as maintenu. Mais maintenant c'est à toi de récupérer Zarag et d'accomplir ton destin. Tu dois garantir la liberté aux hommes, tu dois affranchir leurs chaînes et les débarrasser des Tyrans.

_Balivernes ! Tu n'es qu'un...

Daistyas n'eut pas le temps d'achever sa phrase qu'un homme du nord l'assomma. Des bruits de pas approchaient, Houmer et ses hordes se dirigeaient vers leur position.

_Nous devons partir au plus vite. Déclara l'un des hommes du Nord.

_Partez ! Répondit Talin. Moi je dois rester, si je ne meurs pas Zarag restera ma possession et Daistyas ne pourra pas accomplir son destin. Donnez moi une épée et fuyez.

Les deux hommes encore conscient tendirent une lame à Talin et partirent en emmenant avec eux les deux autres soldats assomés.

Talin posa Zarag sur le corps inconscient de Daistyas et fonça droit vers les hordes de l'empire.

Au contact il décapita un soldat et trancha la gorge d'un autre. Il désorganisa l'armée impériale en quelques secondes. Ses coups frappèrent les rangs avec toute la violence dont il était capable.
Puis plus rien. Les lames de l'Empire transpercèrent sa chair. Son sang se répandit sur le sol. Sa vie le quitta...

A cet instant, Daistyas rêva de cette fameuse nuit où tout bascula. Il se remémora le viol et le meurtre de sa mère. Il vit une nouvelle fois le cadavre de son père. L'horreur de son village mutiler, de ses amis transpercés lui arracha le cœur. Son désir de vengeance se raviva.

Sa mémoire lui était revenu...

 

DeletedUser

Guest
"les attendant sur un rocher.

_J'ai faillis attendre. Souffla Talin.
_Je te tiens... jubila Daszt. Je vais te tuer au nom de l'Empereur, Talin, et grâce à Zarag je pourrais vaincre les derniers ennemis de l'Empereur et le monde sera enfin unifier. "

La répétition de "attendre" fait un peu maladroit. Le discours de Daszt n'est pas très naturel non plus. Pour un guerrier que l'on a vu plutôt impitoyable et sauvage, expliquer à son ennemi quels sont ses plans n'est pas très cohérent.

"D'un front kick"

x) D'un coup de tête je pense, est une expression plus appropriée.

Pour le coup j'ai relu le premier chapitre. Cela faisait tellement longtemps, je ne me rappelais plus que tu parlais de cette épée dès le début. L'importance de sa famille n'est pas assez marquée à mon goût, ou ce n'était qu'une impression personnelle, parce que je pensais qu'il n'était qu'un fils de villageois tout à fait banal alors ça m'a fait étrange d'apprendre qu'il était descendant d'une grande lignée. Mais c'est vrai que son père est le chef du village et sa mère connaissait la magie.

Toujours des fautes avec les verbes en er, mettre er ou é, tu le fais depuis le 1er chapitre et tu ne te corriges toujours pas, relis toi. On ne dit pas "coup" non plus, mais "cou" autre erreur que tu recommences plusieurs fois au cours de cette histoire. Les accords aussi... dernière phrase "sa mémoire lui était revenuE".

Tu sembles en veine d'inspiration, c'est bien continue ^^
 

DeletedUser22852

Guest
"les attendant sur un rocher.

_J'ai faillis attendre. Souffla Talin.
_Je te tiens... jubila Daszt. Je vais te tuer au nom de l'Empereur, Talin, et grâce à Zarag je pourrais vaincre les derniers ennemis de l'Empereur et le monde sera enfin unifier. "

La répétition de "attendre" fait un peu maladroit. Le discours de Daszt n'est pas très naturel non plus. Pour un guerrier que l'on a vu plutôt impitoyable et sauvage, expliquer à son ennemi quels sont ses plans n'est pas très cohérent.

C'est vrai que ce passage n'est pas terrible, je vais le réécrire^^

"D'un front kick"

x) D'un coup de tête je pense, est une expression plus appropriée. Sauf que ce n'est pas du tout la même chose un coup de tête et un front kick^^ Et un coup de pied ce n'est pas tellement précis, il y en a des tas des coups de pieds^^ Alors qu'un front kick c'est un geste très particulier dont l'utilité première est d'éloigner son adversaire lors d'un combat, ce qui est l'utilisation qu'en fait Daszt. Je ne connais pas l'équivalent français de ce coup, moi j'ai toujours appeler ça un front kick^^

Pour le coup j'ai relu le premier chapitre. Cela faisait tellement longtemps, je ne me rappelais plus que tu parlais de cette épée dès le début. L'importance de sa famille n'est pas assez marquée à mon goût, ou ce n'était qu'une impression personnelle, parce que je pensais qu'il n'était qu'un fils de villageois tout à fait banal alors ça m'a fait étrange d'apprendre qu'il était descendant d'une grande lignée. Mais c'est vrai que son père est le chef du village et sa mère connaissait la magie. Pour le coup je pense que c'est en partie dû à ma coupure dans l'écriture et donc toi dans ta lecture qui crée cette impression^^ Et d'autre part Daistyas ne le sait pas lorsque Talin lui dit, donc ta surprise et sa surprise collent ensemble. Donc est ce vraiment gênant ? De plus dans les chapitres suivants Daistyas n'a plus aucun souvenir de sa famille donc je ne pouvais pas accentuer sa lignée. C'est véritablement avec cette légende de Zarag que Daistyas, et le lecteur, doit comprendre qui il est^^

Toujours des fautes avec les verbes en er, mettre er ou é, tu le fais depuis le 1er chapitre et tu ne te corriges toujours pas, relis toi. On ne dit pas "coup" non plus, mais "cou" autre erreur que tu recommences plusieurs fois au cours de cette histoire. Les accords aussi... dernière phrase "sa mémoire lui était revenuE".

Désoler^^ Je vais essayé de faire plus attention^^


Tu sembles en veine d'inspiration, c'est bien continue ^^

Merci pour ta lecture assidus et tes commentaires Famine^^ J'essaierais d'en tenir compte au maximum, notamment pour les fautes^^
 

DeletedUser26746

Guest
Je lirais ça demain en voiture lol ^^
Juste pour Front Kick pour reprendre une expression plus littéraire, peut être "Coup de pied frontal"... ^^


UWdYSM
 
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DeletedUser

Guest
Je ne sais pas si la précision " front kick " est nécessaire, puisque l'expression est " d'un front kick il repoussa un autre soldat ". Si " front kick " est, dans sa définition, un moyen d'éloigner un adversaire, alors, soit " front kick ", soit le verbe " repousser " devient un pléonasme. Mais puisque ce mot anglais est relativement choquant pour la lecture, pourquoi ne pas se contentait de : " d'un coup de pied, il repoussa un autre soldat " ?

Moi ce que j'aimerai bien, c'est un peu plus de descriptions, notamment de l'épée. A moins que j'ai loupé un passage, je ne me souviens pas d'en avoir lu et ça m'intéresse :-D

Sinon j'aime bien l'histoire, même si je lui reprocherais un certain lot de clichés, elle est plutôt bien menée et relève d'un travail de fond dont je ne serais pas capable.

J'espère que tu continueras !
 

DeletedUser

Guest
J'ai profité de ma soirée (et puis du regain d'activité de ce sujet) pour lire cette histoire, et en effet il y a un gros potentiel et on peut dire que tu t'en es très bien sorti :-D. En plus tu as bien pris ton temps pour exploiter la période d'amnésie du personnage principal, ce qui donne vraiment un fond à l'histoire. L'idée de l'épée magique est bien trouvée. Et enfin la fin du chapitre 8 est tout simplement superbe ;-) : que de style, l'ami !

Bref il y a un univers, l'histoire est bien lancée et les personnages sont là. Bref tu as tout pour faire une suite plaisante ^^ !
 

DeletedUser22852

Guest
Pour l'histoire du front kick j'utilise ce mot assez régulièrement, du coup je ne trouve pas du tout choquant de l'utiliser ici, au contraire je trouve ça très naturelle et plus précis. Mais de toute évidence ce mot n'est pas naturel pour tous^^ C'est l'un des avantages des commentaires que de se rendre compte des différences de langages entre les individus^^
Et sinon Tranoscu, non ce n'est pas un pléonasme que de dire "repousser par un front kick", par définition un front kick c'est juste un coup de pied particulier. Mais l'une de ses utilisations en combat est de pouvoir éloigner un adversaire qui s'approcherait trop^^

Et merci pour vos commentaires et vos encouragements, ça me fait vraiment plaisir^^




Chapitre 9: Alpha​


L'épée siffla a quelques millimètres de la tête de Daistyas. Celui-ci profita de l'ouverture pour frapper son adversaire à la hanche. Le coup fut paré alors qu'avec son bouclier Daistyas remontait jusqu'au visage de son adversaire qu'il frappa violemment. L'opposant vacilla, sonné par le choc, et Daistyas en profita pour placer son épée de bois sous la gorge de son adversaire.

Trois semaines avaient passées depuis son face à face avec Talin. L'homme était mort pour que Daistyas puisse hériter de Zarag et récupérer son passé dérobé. Après avoir repris conscience Daistyas avait conté une histoire de son invention à Houmer pour lui cacher ce qui s'était réellement passé. Profitant de l'occasion pour pontifier son exploit d'avoir mis en déroute deux guerriers du nord tout en survivant aux attaques du porteur de Zarag. Il avait expliqué par quel moyen héroïque il avait brillamment put s'emparer de l'épée magique. Puis, son inspiration s'étant quelque peu évaporée, il avait terminé son récit en expliquant qu'il avait perdu connaissance après s'être saisi de l'épée, alors qu'il avait pu entendre au loin les pas de ses sauveurs.
Houmer avait semblé perplexe devant ce récit pour le moins bancal. Mais devant l'évidence des faits il n'avait pas cherché à en savoir plus. Daistyas savait qu'il en avait trop fait, qu'il avait exagéré la fable. Mais sur l'instant se moquer d'Houmer avait été le seul moyen pour lui de garder le contrôle sur son propre corps qui réclamait haut et fort le sang du vieillard.
Puis les ordres de l'Empereur furent dictés par Houmer, et la Meute de Loups était retourné au camp de base, loin du front et des combats pour reprendre l'entraînement. Pendant ce temps, Daszt récupérait de ses blessures, soigné par Houmer et Veya dans le bâtiment le plus reculé du campement.

Houmer le magicien confectionna des protections spéciales pour que Daistyas puisse manier Zarag à l’entraînement sans pour autant blesser ses comparses. Il pourrait ainsi se familiariser avec sa nouvelle acquisition et apprendre à la manier.

_Zarag est prête ! S'écria Houmer en apportant l'épée munie de protection à Daistyas. Le vieillard avait soigneusement manipulé l'objet avec des gants afin d'éviter tout contact physique avec l'épée maudite.

_Puis je vous poser une question Houmer ?

_Je te répondrais une fois la question posée...

_Pourquoi suis-je ici au cœur de l'Empire au lieu de vaincre les derniers ennemis de l'Empire avec Zarag ?

_C'est une question assez idiote pour que je puisse y répondre. Les ennemis de l'Empire seront vaincus par nos armées, Zarag ou non. La véritable valeur de cette épée ne réside pas dans le sang qu'elle peut verser mais dans l'inspiration que son histoire peut insuffler. Pour nos ennemis, lorsque Talin avait Zarag l'Empire pouvait être vaincu. Mais maintenant que tu détiens l'épée nos ennemis se savent perdus et notre peuple nous sait invincible. Contrairement a ce que pense les soldats ce n'est pas par les armes que se gagnent les guerres mais par l'esprit. Cette épée maudite retire tout espoir à nos ennemis, donc tant que tu portes cette arme ils ne peuvent que perdre. C'est pourquoi maintenir cette épée entre les mains de soldats de l'Empire est essentiel ! Les combats ne sont que secondaires. Laisse les autres mourir à ta place, tu as plus de valeur qu'eux désormais.

Daistyas voyait en Zarag l'objet de sa libération, une épée qui avait brisé ses chaînes et lui avait redonné son passé. Les autres Loups voyaient en Zarag une promesse de mort, aussi bien pour les ennemis de l'Empire que pour Daistyas, leur frère d'arme. Et Houmer voyait en Zarag la promesse d'une défaite imminente de tous les ennemis de l'Empire. Aussi c'est avec une certaine solennellité que Daistyas empoigna Zarag pour la première fois devant sa section. Lourde, Daistyas serait obligé d'enlever son bouclier pour pouvoir véritablement manier cette lame. Une épée dont la beauté n'avait d'égal que sa dangerosité. A double tranchant, plus longue que les épées dont il avait l'habitude pour une largeur égale. Une épée finalement fine, qui semblait pouvoir se briser au premier entre-choc. Malgré son histoire, malgré ses combats, l'épée n'avait garder aucune trace. Ni rayure, ni rouille, ni encoche, une vieille lame qui semblait pourtant neuve.

_N'y a-t-il pas arme plus mortelle que celle qui tue aussi sûrement celui qu'elle combat que celui qui la manie ? Murmura Houmer en admiration devant Zarag.

_Puis-je avoir l'honneur de t'affronter porteur de Zarag ? Demanda Veya en souriant. Il serait dommage que l'Ange de la Mort vienne remporter son dû avant que je puisse affronter sa plus fidèle servante.

Les Loups se réunirent alors en cercle autour de Veya et Daistyas. Chacun acclamant l'un d'eux tout en les encourageant à s'affronter.

_Penses tu pouvoir vaincre Zarag ? Questionna Daistyas en lui rendant son sourire.

Les Loups rirent de bon cœur. Appréciant la joute verbale qui annonçait un combat excitant.

_Bien que l'épée soit terrifiante, le suicidaire qui la porte est juste pathétique. Tous ceux qui manient Zarag sont destinés à mourir dans de brefs délais. Les suicidaires ne m'ont que rarement impressionnés.

_Ouch ! S'écrièrent en cœur les Loups dont le rire se faisait de plus en plus gêner.

_Suicide, dis tu ? Moi j'appellerais plutôt ça du courage que d'empoigner cette lame maudite afin de pouvoir protéger les siens contre les envahisseurs. Mais de toute évidence la notion de courage n'est que trop peu connu de la gente féminine.

Une nouvelle fois les Loups éclatèrent de rire.

_Le «héros» souhaite peut être un opposant à sa mesure ? Déclara Daszt, coupant court aux rires des autres Loups. Les blessures de Daszt semblait avoir été complètement guéris et l'homme se tenait fièrement devant ses Loups. Les mêmes protections qui empêchaient la lame de Zarag d'être mortelle avaient été placées sur l'épée de Daszt.
L'alpha se dirigea vers Daistyas en le défiant du regard.

_L'homme qui a vaincu Talin osera-t-il se confronter à l'Alpha des Loups ? Demanda Daszt l'arme au poing.

_Ne fait pas ça. Averti Veya à l'attention de Daistyas.

_Avec plaisir Daszt ! Je relève ce défis de taille !

_Non... supplia Veya, non pas ça Daistyas, ne fait pas ça.

Mais poussé par les nouvelles acclamations des Loups Daistyas s'avança vers Daszt. Les deux hommes se défièrent du regard avant de lever leurs armes. Daszt munis d'un bouclier et d'une épée, Daistyas ne portant que Zarag.
Daistyas souriait et répondait aux acclamations de la foule. Il souriait... jusqu'à ce qu'il croise le regard de Daszt. Un regard emplis d'une haine profonde, d'un désir de tuer inassouvi. Un regard que Daistyas avait déjà vu chez Daszt lors de leur première rencontre. Un regard qui l'avait toujours terrifié. Daszt ne souriait pas, Daszt ne s'amusait pas, le combat était réel.

Daszt chargea le premier. Il porta une estoc au flanc mais fut paré. Il tournoya puis abattit une nouvelle fois son épée qui fut de nouveau paré.
Daistyas ne comprenait pas, quelque chose lui échappait. Daszt frappait de toutes ses forces, il utilisait toute sa haine et toute sa détermination pour passer les défenses de son adversaire. Après une dizaine de coups Daistyas se sut perdu. Il n'était pas de taille face à Daszt. Il ne pouvait rien faire pour contrer la fureur intense de son adversaire. Alors l'épée prit le relais. Daistyas ne contrôla plus ses gestes. Ce fut au tour de l'épée de manier le corps de Daistyas. Quel étrange sensation que d'être étranger de soi même. Daistyas fut relayé au rôle de spectateur. Son corps ne lui répondant plus il pouvait voir et sentir le combat mais ne pouvait plus agir.

Zarag attaqua a son tour et inversa bien vite la tendance. L'épée était plus rapide, plus habile, plus puissante que Daszt et l'obligea a reculer pour cesser cette échange.

_C'est donc ça la magie de Zarag... murmura Daszt.

_Pourquoi toute cette hargne ?! Questionna Daistyas qui se battait avec Zarag pour pouvoir parler.

_Zarag aurait dû être à moi ! Vociféra Daszt dont la colère devenait folie. C'était ma mission ! C'était mon destin !

Daszt chargea Daistyas de plus belle. Cette fois Zarag avait pris le contrôle entier. L'épée fit esquiver Daistyas puis frappa Daszt au dos, à l'exact endroit où il avait reçu sa blessure. Puis Zarag frappa au jambe pour faire tomber son adversaire et se plaça sous la gorge de sa proie.

Tous les Loup acclamèrent le vainqueur, Daistyas. Une véritable ovation fut donnée pour cette victoire. Mais ce ne fut pas la joie qui envahissait l'esprit de Daistyas, non c'était de la tristesse. Daszt le regardait avec tous le mépris du monde, avec toute la haine qu'il lui était possible de transmettre.

_Qu'y a-t-il ? Demanda Daistyas.

_Tu l'as détrôner. Expliqua Veya les larmes aux yeux. L'Alpha est le plus grand guerrier parmi les Loups. En battant Daszt tu es devenu le plus grand guerrier parmi les Loups. C'est toi notre Alpha désormais. En remportant Zarag tu es devenu un plus grand guerrier que Daszt, tu remporte son titre, tu remportes sa section, tu remportes ses honneurs, tu remportes sa vie... Je te prête allégeance, nouvel Alpha.

 

DeletedUser

Guest
Suite plaisante, quoiqu'un peu prévisible. Toutefois Talin a chargé l'armée impériale et s'est fait tuer, dès lors comment le mensonge de Daistyas peut-il passer pour vrai ?

Je suppose que pour la suite Daistyas va se mettre à enquêter sur ceux qui ont ordonné le massacre de ses parents ?
 

DeletedUser22852

Guest
Pour le mensonge, comme je l'ai indiqué Daistyas se rend compte qu'il est quelque peu invraisemblable. mais à défaut d'une meilleure version Houmer ne pousse pas l'interrogatoire. Daistyas dit aussi qu'il a entendu les renforts arrivés lorsqu'il a été assommé. On peut très ben imaginer qu'en les entendant Talin a paniquer et est partis les affronter aussitôt dans un excès de folie. Le récit de Daistyas laisse planer des mystères et des vides mais sans plus d'informations Houmer ne peut pas soupçonner que Daistyas ment pour le moment.

Pour ce qui est du massacre de ses parents dans un Empire ce n'est pas difficile de savoir qui gère les guerres, et il sait que c'est Houmer qui lui a volé ses souvenirs. Le problème est plutôt de savoir comment se venger ?^^

Sinon j'ai rassemblé tous les textes sur le premier post et j'y ai ajouté un graph que m'a fait Choco. Afin de soigner quelque peu la présentation et que ce récit soit le plus agréable à lire possible.

PS: ajout d'un graph de fin, création de Zazawed.
 
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