Rixme

[DeletedUser51406]

Infantiles que vous êtes !

Il suffise que je me prête

A l'exercice d'une pensée

Pour que vous, hébétés

Viennent me devancer !

Désormais vous allez m'écouter

Et m'entendre, nom de Dieu !

De la terre jusqu'aux cieux

J'élèverai ma voix - et mes vers

Ca va de soi, et tous les parterres

Des jardins divins, chanteront

Sous la Lune, le merveilleux son

Des mandolines, qui sous mon égide

Accompagneront les contes splendides.​

 

[DeletedUser44469]

De vous, mes chers
Je ne connais guère
Que vos noms,
Ceux-ci inventés
Je ne peux
Pour si peu
A vous me confier

 

[DeletedUser51406]

Fière chandelle qu'un tel discours !

Vous abusez de ribambelles, et quel tour

Malicieux, que celui que vous nous jouez !

Faites vos aveux, et donnez-moi un apprêt.​

 

[DeletedUser44469]

Rhéteur que tu es
Tu ne sais te taire
Nous nous demandons donc
Eh bien, comment faire
Comme sophiste, ami,
Il n'existe ton pair
Moins encore un
Qui aurait ton flair
Cesse donc de parler
Pour ne plus rien dire
La parlotte c'est bien
Tant qu'elle peut faire rire
Mais tes vannes tombent à plat
Laissant l'humour en désir.

 

[DeletedUser51406]

" Sir, sans mentir, si votre ramage

Se rapporte à votre plumage,

Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "

A ces mots retsnomyrruc ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer sa belle voix,

Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

Fëanturi s'en saisit, et dit : " Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l'écoute :

Cette leçon vaut bien une exception, sans doute. "

Retsnomyrruc, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.​

 

[DeletedUser44469]

Plus je te lis
Plus je pense
Que tu me confonds,
Pauvre de tête, pardi,
Avec un malheureux
Corbeau que l'on connait
De son nom en anglais

 

[Dark-shadow35]

De tes mots, je perçois une certaine
Ou bien même une incertaine haine,
De là te prendre pour un autre,
Ô Jésus te prendrai pour son apôtre !

(ouai ouai je sais c'pourri et ça veut rien dire )

 

[DeletedUser44469]

Autre je ne suis
Qu'un pauvre poète
Tristement mécompris

 

[Dark-shadow35]

Le poète est mécompris
Lors de ces récitals peu attendris,
La rareté des mots
Crée la haine dans les pauvres hammeaux

 

[DeletedUser18441]

M'ôter les mots de la bouche,
Cette insomnie m'y habitue,
Inscrivant mes derniers mots comme mes dernières cartouches,
C'est à l'écriture que je me tue.

 

[DeletedUser44469]

Tu m'attristes mon cher
A vouloir te taire
Les mots sont divins
Écrire, ce qu'on doit faire

 

[DeletedUser51406]

Fair-play est Maître Mot

Et il n'est pas trop tôt

Pour réduire tes vers

Au risque de te déplaire​

 

[DeletedUser44469]

Aire de jeu
Lieu de rimes
Endroit où la plume
Devient arme d'escrime

 

[DeletedUser51406]

Rime est sœur de Vérité

Et sous son air égaré

Elle déborde de satiété

Et vogue sur l'air de l'été​

 

[DeletedUser44469]

Téter, ah, quel bel loisir
On s'y adonne
Avec grand plaisir
Afin de plaire à nos madones

 

[DeletedUser51406]

Donne-moi ta main

J'y mettrai un pain

Cueillit de mon sein

Touché par un saint​

 

[DeletedUser44469]

Humbles débuts
D'un poète sans pair
Pas d'égale à son flair
Virtuose à son insu

 

[DeletedUser51406]

Susurrons des paroles russes

Appréhendons l'heure du bus

Travaillons nos terres neuves

Rendons heureuses les veuves​

 

[DeletedUser44469]

Verront qui veilleront
Moi je me couche
Mes vers, sans cesse,
M'ôtent les mots de la bouche

 

[DeletedUser51406]

Douche sous la pluie

Misère de nuit ​