DeletedUser55944
Guest
Bonjour tout le monde
Je ne sais pas vraiment par où commencer ni comment titré la discussion qui va suivre, j'ai voulu m'essayer à l'écriture d'un court passage, qui donnera peut être suite, je n'ai pas pour habitude d'écrire des choses pour les montrer, j'écris d'habitude pour extérioriser certaines pensées, certains sentiments et j'ai voulu m'essayer à l'exercice un peu plus sérieusement, je suis un novice en la matière et je me doute que ma manière d'écrire va sembler très "primitive" pour certains, mais c'est à la fois ce que je recherche je pense, je cherche principalement à véhiculer des émotions, c'est pour moi le principal moteur qui fait qu'un lecteur s’imprégnera et s'ancrera dans l'histoire, je me doute que la forme n'y sera pas en grande partie et je pense que c'est ce qui me fait cruellement défaut, et j'attends donc en le publiant d'avoir des avis, peu importe votre niveau d'écriture, je prendrai tous les avis et tâcherai de les appliquer et de retravailler les passages s'il le faut, même si le but principal reste mon plaisir de m'exercer à l'écriture avant tout et ma propre satisfaction.
Merci à Dark de m'avoir conseillé de le poster ici et de m'avoir déjà donné son avis, je ne l'aurai sans doute pas posté autrement.
Merci à tous et.. Bonne lecture ! <3
Chapitre 1
J'émerge de mon sommeil... « Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça. » me dis-je. « Qu'avais-je fais de mal pour mériter ça, pour que nous méritions ça. »
Alors que je commence à ouvrir mes yeux rouges, irrités par mes pleurs, j'aperçois mon réveil : Il indique 20h passées. Cela faisait déjà plusieurs heures que c'était arrivé. Je ne cesse de me répéter pendant plusieurs minutes les mêmes interrogations que j'avais déjà à mon réveil en sachant qu'aucune réponse ne viendrait. Avant de m'écrouler de chagrin et de fatigue dans mon lit, j'avais tenté de l'appeler, sans réponse.
« Peut être ne voulait-il plus me parler ? »
Cette idée me glace le sang et je perds alors soudainement toute envie de sortir de mon lit, la seule envie me venant étant de pleurer toute les larmes de mon corps en pensant à lui. Pour autant je ne peux pas, il ne voudrait pas me voir comme ça, je dois être forte si je veux le revoir.
Je sors de mon lit, en m'avançant d'un pas nonchalant jusqu'à ma fenêtre. Il fait déjà nuit et le seul bruit audible est la voiture de mon père qui revient tout juste du travail. Il allait encore vouloir savoir ce que j'avais fait quand il n'était pas là.
Je lui en veux tellement.
Je m'avance dans le couloir, j'entends mon petit frère, le plus grand des deux, il est sur sa console. Il m'avait vu pleurer et était au courant pour lui, pour autant je ne veux pas le mêler plus à cette histoire, il est trop jeune pour pouvoir être d'une aide quelconque, pourtant qu'est ce que j'aimerais qu'il puisse en faire plus. Sa simple présence me réconforte tout de même mais ça n'est pas suffisant.
Je me dirige vers la salle de bain qui est à l'étage, histoire de me passer un peu d'eau sur le visage, je ne veux pas que mes frères me voient avec les yeux encore à moitié pleurant.
« A table ! »
Déjà. Moi qui voulait esquiver mon père...Je ne pourrais pas y échapper.
Soit, il faudra bien que je l'affronte de toute manière...
Tout le monde est à table, le repas est servi, l'atmosphère est pesante, aucun regards ne se croisent et rien ne semble pouvoir briser le silence qui règne.Même mes frères restent silencieux, eux qui sont pourtant si bruyant, je préférerai même qu'ils soient comme à leur habitude alors que je déteste ça, ce silence résonne comme le vide qu'il y a dans mon cœur en ce moment.
Je touche à peine à mon assiette.
« Manges. »
Pas besoin de croiser son regard, il me ferait rappeler tout la peine que je ressens, et je ne peux pas craquer devant mes frères, surtout pas devant eux. Je me force alors à finir mon assiette, je ne veux pas qu'il me réprimande à nouveau et qu'il hausse le ton.
Tout le monde a fini de manger. Je débarrasse la table avec ma mère et je tente de m'échapper de la pièce en suivant les deux petits diablotins.
« Attends. »
Je me fige brusquement, j'ai peur, peur de ce qu'il va me dire ou faire..
« Assieds-toi, je veux que tu m'écoutes. »
Je me redirige à table, la peur me domine, mais je ne sais pas moi même de quoi j'ai peur, je tente tant bien que mal à contrôler mes légers tremblements et m'assieds en face de mon père.
« Ce garçon, je ne veux pas que tu le revois, tu ne le reverras plus, si tu t'avises de lui reparler ou de le revoir, je devrais agir en conséquence, tu comprends ? »
Ma mère est là, je cherche de l'aide dans ses yeux, une once de réconfort en elle, mais seul le néant répond à mon appel.
« Oui. » répondis-je, dépitée.
« Tu peux y aller. » rétorqua durement mon père.
Je sors de la pièce, ravagée. Je m'enfuis et me barricade dans ma chambre, ayant monter les marches d'escalier 2 par 2, j'arrive dans ma chambre rapidement, le souffle coupé par la peur et je finis par me faufiler dans mes draps.
Les larmes finissent pas couler d'elles mêmes, sans pouvoir les arrêter ni même vraiment le vouloir, je me pose tant de questions et les mots de mon père sonnent dans ma tête comme un écho assourdissant : Tu ne le reverras plus.
Pourquoi fallait-il que ce soit lui qui décide de ça ?
Le chagrin et la fatigue eurent à nouveau raison de moi, et je m'endormis, habillée, le visage encore mouillé de mes larmes et la dernière chose à laquelle j'eus pensé avant de m'écrouler dans les bras réconfortants de Morphée était :
« Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça ? »
Je ne sais pas vraiment par où commencer ni comment titré la discussion qui va suivre, j'ai voulu m'essayer à l'écriture d'un court passage, qui donnera peut être suite, je n'ai pas pour habitude d'écrire des choses pour les montrer, j'écris d'habitude pour extérioriser certaines pensées, certains sentiments et j'ai voulu m'essayer à l'exercice un peu plus sérieusement, je suis un novice en la matière et je me doute que ma manière d'écrire va sembler très "primitive" pour certains, mais c'est à la fois ce que je recherche je pense, je cherche principalement à véhiculer des émotions, c'est pour moi le principal moteur qui fait qu'un lecteur s’imprégnera et s'ancrera dans l'histoire, je me doute que la forme n'y sera pas en grande partie et je pense que c'est ce qui me fait cruellement défaut, et j'attends donc en le publiant d'avoir des avis, peu importe votre niveau d'écriture, je prendrai tous les avis et tâcherai de les appliquer et de retravailler les passages s'il le faut, même si le but principal reste mon plaisir de m'exercer à l'écriture avant tout et ma propre satisfaction.
Merci à Dark de m'avoir conseillé de le poster ici et de m'avoir déjà donné son avis, je ne l'aurai sans doute pas posté autrement.
Merci à tous et.. Bonne lecture ! <3
Chapitre 1
J'émerge de mon sommeil... « Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça. » me dis-je. « Qu'avais-je fais de mal pour mériter ça, pour que nous méritions ça. »
Alors que je commence à ouvrir mes yeux rouges, irrités par mes pleurs, j'aperçois mon réveil : Il indique 20h passées. Cela faisait déjà plusieurs heures que c'était arrivé. Je ne cesse de me répéter pendant plusieurs minutes les mêmes interrogations que j'avais déjà à mon réveil en sachant qu'aucune réponse ne viendrait. Avant de m'écrouler de chagrin et de fatigue dans mon lit, j'avais tenté de l'appeler, sans réponse.
« Peut être ne voulait-il plus me parler ? »
Cette idée me glace le sang et je perds alors soudainement toute envie de sortir de mon lit, la seule envie me venant étant de pleurer toute les larmes de mon corps en pensant à lui. Pour autant je ne peux pas, il ne voudrait pas me voir comme ça, je dois être forte si je veux le revoir.
Je sors de mon lit, en m'avançant d'un pas nonchalant jusqu'à ma fenêtre. Il fait déjà nuit et le seul bruit audible est la voiture de mon père qui revient tout juste du travail. Il allait encore vouloir savoir ce que j'avais fait quand il n'était pas là.
Je lui en veux tellement.
Je m'avance dans le couloir, j'entends mon petit frère, le plus grand des deux, il est sur sa console. Il m'avait vu pleurer et était au courant pour lui, pour autant je ne veux pas le mêler plus à cette histoire, il est trop jeune pour pouvoir être d'une aide quelconque, pourtant qu'est ce que j'aimerais qu'il puisse en faire plus. Sa simple présence me réconforte tout de même mais ça n'est pas suffisant.
Je me dirige vers la salle de bain qui est à l'étage, histoire de me passer un peu d'eau sur le visage, je ne veux pas que mes frères me voient avec les yeux encore à moitié pleurant.
« A table ! »
Déjà. Moi qui voulait esquiver mon père...Je ne pourrais pas y échapper.
Soit, il faudra bien que je l'affronte de toute manière...
Tout le monde est à table, le repas est servi, l'atmosphère est pesante, aucun regards ne se croisent et rien ne semble pouvoir briser le silence qui règne.Même mes frères restent silencieux, eux qui sont pourtant si bruyant, je préférerai même qu'ils soient comme à leur habitude alors que je déteste ça, ce silence résonne comme le vide qu'il y a dans mon cœur en ce moment.
Je touche à peine à mon assiette.
« Manges. »
Pas besoin de croiser son regard, il me ferait rappeler tout la peine que je ressens, et je ne peux pas craquer devant mes frères, surtout pas devant eux. Je me force alors à finir mon assiette, je ne veux pas qu'il me réprimande à nouveau et qu'il hausse le ton.
Tout le monde a fini de manger. Je débarrasse la table avec ma mère et je tente de m'échapper de la pièce en suivant les deux petits diablotins.
« Attends. »
Je me fige brusquement, j'ai peur, peur de ce qu'il va me dire ou faire..
« Assieds-toi, je veux que tu m'écoutes. »
Je me redirige à table, la peur me domine, mais je ne sais pas moi même de quoi j'ai peur, je tente tant bien que mal à contrôler mes légers tremblements et m'assieds en face de mon père.
« Ce garçon, je ne veux pas que tu le revois, tu ne le reverras plus, si tu t'avises de lui reparler ou de le revoir, je devrais agir en conséquence, tu comprends ? »
Ma mère est là, je cherche de l'aide dans ses yeux, une once de réconfort en elle, mais seul le néant répond à mon appel.
« Oui. » répondis-je, dépitée.
« Tu peux y aller. » rétorqua durement mon père.
Je sors de la pièce, ravagée. Je m'enfuis et me barricade dans ma chambre, ayant monter les marches d'escalier 2 par 2, j'arrive dans ma chambre rapidement, le souffle coupé par la peur et je finis par me faufiler dans mes draps.
Les larmes finissent pas couler d'elles mêmes, sans pouvoir les arrêter ni même vraiment le vouloir, je me pose tant de questions et les mots de mon père sonnent dans ma tête comme un écho assourdissant : Tu ne le reverras plus.
Pourquoi fallait-il que ce soit lui qui décide de ça ?
Le chagrin et la fatigue eurent à nouveau raison de moi, et je m'endormis, habillée, le visage encore mouillé de mes larmes et la dernière chose à laquelle j'eus pensé avant de m'écrouler dans les bras réconfortants de Morphée était :
« Pourquoi fallait-il que ça se passe comme ça ? »
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