[Récit] Les Six Pierres du Volsanga

DeletedUser49840

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Sérieusement je viens de me taper les 10 chapitres sans arrêter! J'aime ton style, qui diffère beaucoup de ceux que l'on retrouve au Québec! Continue, tu me donnes l'eau à la bouche pour la suite! :D
 

DeletedUser

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Merci l'ami. Ça me fait plaisir que tu aime.
Tu pourrais m'en dire plus des styles que l'on retrouve au Québec ?
 

DeletedUser

Guest
@ rets : Je le sais bien. Merci de ta fidélité et de ton aide.

@ Sab : Tu ne lis plus, nuances. Va falloir que je le finisse entièrement pour que tu t'y mettes ...

Et bah, ça casse pas trois pattes à un canard :(
 

DeletedUser48010

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Si, je te lis ^^ Si tu comprends pas l'ironie ^^

On écrit d'abord pour soi et pas pour les autres l'écrivain ;)
 

DeletedUser

Guest
Oui, je suis très premier degré ^^
En effet, on écrit pour soi. Mais je pense aussi à mes lecteurs d'où le fait de vous présenter un contenu de qualité. Ça demande un petit peu de réflexion et de temps, d'où irrégularité parfois des sorties de mes chapitres.
 

DeletedUser

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Chapitre suivant. Ça tombe à pic tout ça ^^

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11
A pic​

Les deux compagnons ne tardèrent pas à retrouver les autres fuyards qui les attendaient non loin entre les arbres. A moitié nus, maigres et fatigués, leur troupe faisait triste mine. Neirda chercha du regard l’homme qui devait les mener jusqu’au sanctuaire où il trouverait les réponses à ses interrogations. Il ne le trouva point. Son regard croisa celui d’un homme qui baissa la tête. Aasim, ayant observé la scène, s’avança.

- Où est-il ? demanda-t-il à l’homme.

- Il est mort, lui répondit-il l’air penaud. Une flèche l’a atteint …

Neirda plongea sa tête dans ses mains, dépité. Aasim fit deux pas rapides, il y eu un craquement et l’homme s’écroula au sol comme un pantin désarticulé. Le colosse noir cria de colère et de frustration, abattit sa hache à tour de bras sur le tronc de l’arbre le plus proche.

Personne n’esquissa un geste et tout le monde attendit qu’il se soit calmé pour prendre, d’un commun accord et ne sachant où aller, le chemin qui les éloignerait le plus du camp. Ils marchèrent ainsi pendant deux jours, chassant des lapins et dormant à la belle étoile, se cachant dans les fourrés bordant la route à l’approche de quelqu’un, craignant d’être repris.

A l'aube du troisième jour, dans la lumière du soleil naissant , ils firent un rencontre. Au beau milieu du sentier, leur tournant le dos se trouvait une silhouette encapuchonnée.

La petite troupe se déploya en arc de cercle, tout sens en alerte. L'homme les ayant entendu, se retourna lentement vers eux. Sous son long manteau à capuche, il était vêtu d'un chiton d'une blancheur immaculé, entouré d'un himation rouge sombre. Une tenue assez inhabituelle.

- Qui es tu ? demanda Neirda, posant la main sur la garde de son épée.

- Puisque ici ce n'est visiblement pas votre terre, je vous pose la question en premier, lui répliqua l'homme après l'avoir étudié longuement de ses petits yeux vifs.

- Je suis Neirda et voici mes compagnons. Nous avons entendu parler d'un sanctuaire sur la cote où une prêtresse pourrait avoir des réponses à nous apporter. Malheureusement, nous ignorons où il se trouve.

- Il se pourrait bien que vous ayez de la chance. Je me rend moi même au sanctuaire de Delphikos. Je me moque de qui vous êtes et de ce que vous avez fait mais sachez qu'un navire m'attend sur la cote. Nous devons nous presser si nous voulons partir avec la marée.

- Vous avez entendu les gars ? Un navire nous attend, lança Aasim. On repart et plus vite que ça !

Un cheval hennît, tout près. La troupe fit volte face, tirant leurs armes. Un javelot jaillit d'entre les arbres pour finir sa course dans le corps du malchanceux se trouvant sur sa route. Un groupe de cavaliers fondit sur eux.

- Courez ! hurla un homme. Tous sur la côte !

Et une lame lui détacha la tête du reste du corps, l'envoyant rouler jusqu'aux pieds de Neirda. Celui-ci réagit aussitôt et prit ses jambes à son cou. Svelte et léger, un corps taillé pour la course, il dépassa rapidement les fuyards les moins rapides. Dans son dos, il entendait les hommes tomber, leurs os craquant sous les sabots de montures se rapprochant rapidement.

Au détour de la piste, il aperçu l'étranger arrêté. Et ensuite, il avisa le vide l'entourant, limite de la falaise dominant la mer sur laquelle ils se trouvaient. Sans échappatoire possible, il tira son épée de son dos et fit face au cavalier fondant sur lui.


Le jeune homme fit volte face, épée à la main. Un geste bien courageux de sa part, songea Apion car ses chances de l'emportait face à un cavalier émérite comme lui étaient faibles. Puis, il aperçut son visage, bizarrement familier. Un frais matin, le massacre d'un village de pécheurs et un combat enragé lui revint en mémoire. Il avisa l'épée de son adversaire. Nul doute, c'était bien lui. Après tout ce temps, le destin les réunissait à nouveau. Il sourit sous son casque.

Une forme sombre apparut dans son champ de vision. Un colosse noir, courant à vive allure se matérialisa et agrippant d'un bras le jeune homme et de l'autre le prêtre, se jeta dans le vide sous le regard incrédule du soldat.
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DeletedUser33584

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J'ai trouvé une petite faute ;-)

Un geste bien courageux de sa part, songea Apion car ses chances de l'emportait face à un cavalier émérite comme lui étaient faibles.
devient
Un geste bien courageux de sa part, songea Apion car ses chances de l'emporter face à un cavalier émérite comme lui étaient faibles.
 

DeletedUser

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Bien vu gui. Merci bien.
Mais un petit commentaire sur ton avis général fait toujours plaisir même si il est accompagné d'éventuelles corrections :p
 

DeletedUser33584

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Ben, question commentaire, j'en fais si c'est merveilleusement bien (comme pour la série FMA Alchemist <3) ou si il y a des défauts ou des trucs qui me gênent ^^

Donc, je n'ai pas grand chose à dire de plus par rapport aux fois précédentes : c'est bien, continue.
 

DeletedUser

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Hors série #01 :

Cataclysme

Sous le ciel morne et gris, je marche dans une allée,
Sous les cieux embrasés, volent des oiseaux huppés.
Majestueux, légers, libres d'aller où bon leur semble,
Migrant vers les hautes montagnes aux couleurs d'ambres.

Ce sont nos choix qui font ce que nous sommes devenus,
Nous avons la liberté d'opter pour le bien.
Le sang versé des peuples entache nos pauvres mains,
La plupart de l'humanité a disparue.

Les éléments nous ont balayés de la Terre.
La nature à repris le dessus sur l'humain,
C'est le désert, le néant, il n'y a plus rien.

Les oiseaux ont survécus à la catastrophe,
Pendant que les humains gisent le long des chemins
De multiples conflits nous on menés à la fin ...
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

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Hors série #02 :

La Gloire d'Hermès

Hermès, infatigable et intrépide messager
A l'aide des ses fameuses sandales ailées
Plus rapide qu'un souffle d'air
Voyage entre l'Olympe, Terre et Enfers.

Son casque ailé, le caducée à la main
Serpents entrelacés, symbole des médecins
La journée entière sur les chemins
Son nom est Mercure chez les Latins

Plein d'ingéniosité dès sa naissance
De Zeus, il est la fière descendance
Ses rapts de grandes ampleurs
Font de lui le maitre des voleurs.
 

DeletedUser

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Je partage ton avis gui :)

Un nouveau chapitre.

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12
Le sanctuaire​

La chute fut brève et l'arrivée brutale. Les trois hommes percèrent la surface et s'enfoncèrent dans les flots. Neirda refit surface en s'ébrouant, légèrement sonné et revigoré par l'eau fraiche. Il nagea sur place, luttant contre le poids de son épée, voulant l'entrainer par le fond. La mer autour de lui était calme et il apercevait un navire, sans doute celui mentionné quelques temps plus tôt, à quelques brasses de sa position.

Aucune tête ne refit surface, ce qui commença à l'inquiéter fortement. A ce moment là, une main jaillit de l'eau. Leur guide, se débattait dans l'eau, buvant la tasse, ne sachant a priori point nager. Neirda nagea vers lui rapidement et passant un bras sous son aisselle, le maintînt tant bien que mal hors de l'eau. Un bruit d'éclaboussures dans son dos lui indiqua que des marins venaient de plonger à leur secours. Ceux ci les rejoignirent rapidement et Neirda leur confiant le rescapé, plongea à la recherche d'Aasim.

Il coula a pic et ne tarda pas à atteindre rapidement le fond. Son pied heurta quelque chose. Intrigué, il entrouvrit les yeux. Autour de lui gisaient sur le fond de la mer, nombre de squelettes, aux os blancs comme le sel marin. Il se trouvait au centre d'un véritable charnier. Au vu de la tailles de certains restes, se trouvait là hommes, femmes et enfants. Une population entière exterminée, jetée du haut de la falaise après avoir été abattue.

Une main se posa sur son épaule. Aasim ! Ce dernier pointa la surface de son doigt, lui faisant signe de remonter. Ils donnèrent donc un coup de talon et refirent surface. Ils nagèrent tant bien que mal, encombrés par le poids de leur armes et atteignirent finalement le navire où leur compagnon les attendait déjà.

Ayant pris pied sur le pont, Neirda saisit une couverture que lui tendait un marin et s'enveloppa dedans tout comme ses compagnons. Un homme s'approcha d'eux .

- Et bien Tímōn, on fait ses ablutions en pleine mer maintenant ? Revigorant n'est ce pas ? lança t'il à leur guide d'un air guilleret et ironique.

- Toujours le mot pour rire capitaine lui répondit-il. Il serait temps de lever les voiles. Mes compagnons que voici et moi même sommes attendus.

Puis jetant un œil aux haillons que portaient Neirda et Aasim, il ajouta :

- Si vous pourriez trouver quelques habits décents pour mes amis, je vous en serait reconnaissant. Ils ne sont point présentables. Le temple vous dédommagera, comme d'habitude .

Et c'est ainsi, que vêtu décemment et prenant de bons repas, ce qu'ils n'avaient plus connus depuis des années, Neirda et Aasim atteignirent le port de Krissa après deux jours de navigation.

Après avoir fait laissé l'équipage débarquer ses marchandises sur le quai, les trois hommes se mêlèrent aux pèlerins, marchands, paysans et locaux, foule bruyante et bigarrée et empruntèrent une large voie dallée, sillonnant vers le sanctuaire, haut perché dans la montagne.

Après de longues heures de marches sous un soleil de plomb, Tímōn, Aasim et Neirda arrivèrent exténués sous les portes de l'entrée du sanctuaire. Des inscriptions dorées gravées autour de la porte principale attirèrent le regard de Neirda. Le prêtre capta son regard.

- La volonté des dieux est de pousser l'homme à s'interroger sur sa responsabilité. "Connais-toi toi-même", "Rien de trop" et "Occupe-toi de ce qui en vaux la peine". Voici ce que signifie ces inscriptions, lui expliqua Tímōn alors qu'ils franchissaient le mur d'enceinte.
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DeletedUser

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Hors série #03 :

Voyage et renouveau

Emportés par le pouvoir de l’urne,
Jamais on ne les a revu.
Sur la volonté de Saturne,
Ils ont tout simplement disparu.

Volonté divine et brèche temporelle,
Rien ni personne ne résiste à l’appel.
Propulsés dans le temps,
Dans un éclair aveuglant.

C’est ainsi qu’hommes affamés,
Aèdes et naufragés,
A eux, se voient offrir,
Une chance de s’en sortir.

Portés par les vents,
Laissant derrière eux peurs et tourments,
La vie leur sourit à nouveau,
Cette ile ne sera point leur tombeau.
 
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